Rougail de patates douces à la Joséphine
Élise a choisi de faire sa recette avec Fafa, sa grand-mère née en 1925 à Madagascar, et Tatamamie (Josèphe), sa grand-tante née aussi à Madagascar (en 1922). Élise a voulu imaginer une recette avec la patate douce. Fafa et Tatamamie ont pensé interpréter le rougail, un plat créole (accompagnement assaisonné) qui, quand il est froid, est à la tomate ou à la mangue verte. À six mains, entre rires et confidences, elles ont inventé pour nous, pendant la période des fêtes de fin d’année, le rougail de patates douces à la Joséphine. À tester en urgence !
Le panier (en accompagnement pour 4 personnes)
. 2 patates douces pas trop grosses
. 1 grosse échalote
. 1 grosse noix de gingembre frais
. 1 gousse d’ail, curcuma
. huile de tournesol, vinaigre, sel
1) Peler les patates. Rincer et mettre à cuire à la cocotte-minute entre 5 et 8 min (quand la vapeur commence à sortir).
2) Pendant ce temps, couper très fin l’échalote, réserver. Peler le gingembre et l’ail, et piler ensemble dans un mortier avec un peu de sel jusqu’à l’obtention d’une pâte.
3) Mélanger dans un petit saladier en inox ou en pyrex (résistant à la chaleur) l’échalote avec le contenu du mortier, et ajouter 3 cuillères à café de vinaigre. Bien mélanger.
4) Quand les patates ont refroidi, les couper en morceaux et les placer tout autour du mélange précédent dans le saladier.
5) Faire chauffer 3 cuillères à soupe d’huile de tournesol dans une petite casserole, sans arriver à ébullition.
Quand l’huile est chaude, y jeter une cuillère à café de curcuma, mélanger rapidement, et verser sur les échalotes. Remuer d’abord au milieu, puis incorporer petit à petit les patates. Bien mélanger sans trop écraser.
Laisser refroidir.
Ce rougail de patates douces à la Joséphine se sert en accompagnement d’un plat de riz et de poisson ou de porc par exemple.
On le sert froid. C’est épicé, sucré-salé.
Photos © Élise Pallot, montage © 4ine.